Il faudrait que j’apprenne à ne pas répondre au téléphone tout le temps que je n’ai pas avalé mon 1er café… Mais comme le téléphone est quand même un de mes instruments de boulot, je fais l’effort… Je viens de raccrocher. J’étais avec une secrétaire de Lille pour programmer ma date de suivi. Maintenant, si on me demande si je pars en vacances cet été, je peux ne plus répondre un simple non. Je peux me la péter à dire que je vais à Lille une nuit…
Je rentre le lundi 6 août au matin, je ressors le 7 au matin et j’y retourne le 9 pour faire une scintigraphie. (En espérant que l’attente avant la scinti ne soit pas trop longue, parce que ça va me saouler)
Chose positive (ce fut ma 1ère question): Je ne suis pas en isolement, donc je ne dois pas me préparer psychologiquement à rester enfermée dans une chambre d’hosto et je ne suis pas obligée de mettre des patch. Comme je ne serai pas radioactive je ne vois vraiment pas l’intérêt de me garder une nuit, mais bon… J’ai appris depuis 1 an 1/2 que le système hospitalier avait des failles et que ça ne sert à rien de se prendre la tête avec ces failles, personne ne va m’écouter!
Sinon, concrètement: J’avale une dose d’iode, je vais me taper des examens à gogos et je ressors. Le jeudi je fais une scintigraphie et on verra à ce moment là s’il me reste des cellules thyroïdiennes et où elles se cachent. S’il n’y a plus de cellules, j’espère qu’on me dira que je suis en rémission; histoire de passer une étape et de voir que ça avance. En revanche, si mon corps héberge encore des cellules thyroïdiennes, pourries ou non, on oublie l’étape rémission pour le moment. Je pense qu’on me proposera obligera à refaire une cure d’iode. Mais comme je l’ai toujours dit, je ne suis pas certaine d’accepter de la faire. (Je sais que quelques personnes vont faire des bons en lisant cette dernière phrase) Dans un autre article, je vous expliquerai les raisons d’un probable refus… Mais passons!
Je vais me remettre au boulot… Bonne journée et je vous tiens au jus!