Archives de Tag: anesthésiste

Une journée à Hurriez

Je viens de passer ma journée à l’hosto. Il y a eu pire, amis j’avoue que j’aurais préféré aller au musée avec mes CE1 ce matin voir Karel Appel. J’y suis allée avec F cette fois-ci. On a bien parlé, j’ai beaucoup apprécié. Mais pour le détail, ça ne vous regarde pas!

Je n’ai pas glandouillé comme la fois passée. A 16h30, j’étais de retour sur Dunkerque. J’avais pourtant 3 rendez-vous :

Bilan « administratif » où l’infirmière fait un bilan sanguin, se plaint avec sa collègue et débite un discours sur la chambre particulière sans vérifier si on la suit ou non. (Je n’ai pas tout suivi)

Rendez-vous avec l’anesthésiste qui fut très sympa et je suis bien contente que ce soit elle qui m’endorme.

Rendez-vous avec le radiologue pour une écho de ma thyroïde. Là, il m’a fait une ponction, parce que j’avais un ganglion du côté gauche (le même côté que le côté où se trouvait mon nodule), qui était rond (je ne sais pas quelle forme ça doit avoir) et un peu plus gros que le reste. Il m’a dit que ça ne coutait rien de vérifier s’il y a des cellules et si elles sont pourries. Dans ce cas là, le chirurgien saura qu’il faut aller haut, plus que d’habitude (c’est plus galère) pour le curage.

C’était ma première ponction. Faut dire que je préfère la laryngoscopie à la ponction. Ça ne fait pas spécialement mal mais ce n’est vraiment pas agréable.  Ouais vraiment pas agréable. En plus ce con, il est adorable le type super spécialisé de l’échographie, mais ce con m’a mis un méga pansement. Les gros blancs qui collent bien… Ouais tellement bien que j’ai failli tomber dans les pommes quand j’ai voulu le décoller de ma cicatrice (elle est encore sensible… et pas qu’un peu).

Vous savez que tomber dans les pommes vient de l’ancien français? Avant c’était tomber dans les spasmes mais avec les variations du temps sur la phonétique c’est devenu tomber dans les pommes. Bref, rien à voir avec ma journée!

L’air de rien c’est crevant de partir comme ça une journée. Je suis contente de ne pas travailler demain. Je vais pouvoir me reposer. C’est crevant de bavarder toute la journée (j’espère que je n’ai pas trop saoulé F).

Ce qu’il y a de bien avec la fatigue, c’est que ça me fait lâcher prise. J’arrive à pleurer seulement quand je suis crevée. Ça fait du bien de pleurer un coup.  Il faudrait que je prenne le temps de faire un article sur le fait d’être « malade » au quotidien… Mais là pour la faire vite, ça fait trop bizarre d’aller à l’hosto alors que je commençais à ne plus ressentir la fatigue du contre coup et là c’est un retour à une de mes réalités… C’est casse couilles, c’est pénible, c’est fatigant. JE TIENS A PRÉCISER POUR LES GENS QUI ME CONNAISSENT BIEN, c’est bon, j’ai pleuré, mais maintenant ça va!!! PAS BESOIN DE S’INQUIÉTER!!! Il y a des moments où il faut pleurer et puis après ça va mieux.

 

Pour le fun, l’arrêt du tabac: c’est un presque Échec… Non, mais il faut être réaliste, le champix ne m’a pas fait arrêter, j’ai juste diminué. Je me tâte (esprits pervers, c’est au figuré!) à reprendre ou à fermer ma gueule et continuer le champix ou à retourner voir mon médecin pour avoir autre chose. Mais là c’est pareil, ce sera l’objet d’un autre article!

Sur ce, je vous souhaite une bonne soirée!

Tagué , , , , , , , , , , , , , , , , , ,

Compte rendu de mon passage à Lille

Je ne vais pas vous tenir en haleine plus longtemps… Hier ça c’est bien passé. Il avait juste près de 2heures de retard… L’attente fut très très très pénible! Là je bois mon café en me réveillant et après je passe aux coups de fil.

Le professeur C est un type sympa. C’est le genre de médecin qui connait son boulot, qui sait de quoi il parle, qui sait expliquer parce qu’il a des internes et qu’ils comprend que les connaissances en cancer ne sont pas innées. Heureusement qu’il est sympa sinon, je crois que je l’aurais étranglé pour son retard. Je me suis contentée de lui claquer dans le nez!

Je vais essayer d’être la plus claire possible… Mon cancer c’est du passé. Il a été retiré. C’est un cas super rare qu’il n’avait jamais rencontré. (Je savais que j’étais exceptionnelle!) Les cellules qu’on a trouvé dans mon nodules normalement sont des cellules qui se trouvent dans la thyroïde. Le cancer papillaire est habituellement situé dans la thyroïde et crée des métastases partout ailleurs. Sauf que là, les cellules qui ont été étudiées montrent que ce n’était pas une métastase mais la souche du cancer. Son raisonnement est donc le suivant: Cas super rare, nodule enlevé, bye-bye cancer.

Soulagement…

Il est beau mon dessin??? Grosso merdo c’est le dessin que le Professeur C m’a fait. Ça vous donne une idée, mais le nodule était de l’autre côté parce que je suis une quiche et que je n’avais plus de place de l’autre côté.

Bien entendu ça ne s’arrête pas là. Je n’ai pas eu d’échographie parce qu’il avait oublié de la programmé, je vais la faire lors d’une prochaine visite à Lille, quand je vais rencontré l’anesthésiste. Il va me retirer ma thyroïde visiblement saine pour 2 raisons: 1. Parce qu’il peut y avoir des ganglions (qui résulteraient du premier cancer) 2. Parce qu’il y a un risque de récidive. Comme je suis jeune, il vaut mieux ne plus avoir de thyroïde et faire des prises de sang pour gérer le dosage de lévotyrox que de suspecter un nouveau cancer (qui ne se verra peut être pas comme le précédent!)

Donc je me fais opérer, le 6 mai. Je rentre la veille et je devrais ressortir le lendemain de mon opération. L’opération: Quoi qu’il se passe, il me retire la thyroïde et quelques cellules qu’il va faire analyser. Il y en a pour 2h / 2h30. Si les cellules analysées sont « bonnes » , il referme et on en parle plus. Si c’est cellules sont « mauvaises  » (autrement dit métastasées) il me fait un curage. Là, l’opération prend une autre dimension parce que ça va durer 2h de plus. Le curage, c’est le fait d’enlever les ganglions du cou. Dans ce cas là, je reste 2 ou 3 jours et j’ai un drain (ce qui ne me stresse pas vu que je n’ai pas eu mal quand ils ont enlevé le drain la dernière fois). Ça me fera comme une grosse angine parce qu’il va gratter la trachée. Il va me laisser des résidu de thyroïde sur les glandes para-thyroïdiennes et les cordes vocales, pour ne pas les abîmer! Je pourrais avoir la voix qui change un peu mais ce n’est pas irréversible. Je vais devoir manger de la glace… Trop dur!

J’aurais par la suite un traitement à l’iode radioactive. Ce traitement à pour but de détruire les résidus de thyroïde qu’il aura laissés et laisser la place libre, propre pour qu’il n’y ait plus de cancer. Comme je n’étais pas enchantée face aux 3 jours en chambre plombée seule, il a insisté sur la nécessité de ce traitement. S’il reste des cellules (même si elles sont saines) ce peu de cellules pourrait re-créer un cancer.

Ensuite c’est le traitement au lévotyrox. Visiblement j’aurais du 100 et on ajustera le dosage selon mes prises de sang. Il m’a assuré que ça n’allait rien changé, que je n’allais pas prendre de poids… Ça ce n’est qu’un problème annexe, ceux qui me connaissent savent que je ne suis pas sur ma balance tous les matins! En revanche, je lui ai demandé, si ça n’allait pas changé mon caractère. Il m’a dit que non. (S’il s’est planté, je ne manquerai pas de lui faire savoir!)

Je lui ai dit que j’avais besoin d’un psy. Pas pour le cancer, ça je le gère, mais pour l’hospitalisation. Je crois qu’il n’a pas saisi l’importance de la nuance même si j’ai perdu mon contrôle et mon calme quand je lui ai à moitié hurlé dessus pour lui dire et redire que c’était atroce de se faire opérer dans l’hôpital où mon père est décédé (ouais j’ai percuté ça en arrivant, j’ai immédiatement reconnu l’entrée par laquelle on était passé pour voir mon père…). Bref, je vais voir un psy là bas. Je ne vais pas m’infliger la même souffrance qu’à la clinique.

Il m’a dit qu’il fallait que j’arrête de fumer. Je lui ai dit que je n’avais pas envie et que j’aimais fumer! (Rien à foutre de la pollution, je prends les transports en communs!) Il m’a menacé de ne pas me donner d’anti-douleur… Mais bien sûr, on en a rigolé mais il n’a pas le droit et q’il le fait il aura une plainte aux fesses. SI j’arrête de fumer, c’est juste pour être tranquille pendant les 3 jours en chambre plombée. Il m’a dit qu’il fallait que je me fasse aider. Je lui ai demandé s’il me prenait pour Crésus. Et là, je me suis foutue de sa tronche. « Votre entreprise peut vous aider ». Hey! mon gars, je suis dans l’éducation nationale, il n’y a rien pour ça. Et le médecin du travail est un charlatant!!!! (et je pèse mes mots…) Pour le moment, il y a quand même un changement, je me prépare psychologiquement à arrêté de fumer. Celui ou celle qui fait un commentaire sur ce point ce fera incendier! Et je reprendrais après les 3 jours en chambre plombée. 🙂

D’ici le 6 mai, je dois aller voir mon ORL pour faire une laryngoscopie.  Je dois aussi attendre la convocation par téléphone pour l’échographie, l’anesthésiste et probablement une prise de sang. Il ne peut pas m’opérer maintenant parce que c’est très beau à l’extérieur mais c’est un « champs de bataille » à l’intérieur à cause de ma première opération. Ce qu’il y a de super chouette quand on va à Lille, c’est qu’on n’a pas besoin de se plier en 4 pour prendre les rendez vous. On se fait convoquer et l’air de rien, ça enlève une sacrée épine du pied.

Je suis soulagée de savoir que je n’ai pas un truc qui est pourri en moi. Mais je suis consciente aussi que ce n’est pas terminé, loin de là (aujourd’hui je comprends mieux les réactions de Boucles d’Or et de Morue par sms). Mais je suis contente que le cancer soit passé!!!! Maintenant limite, c’est du préventif. Ce qui a de dingue, c’est qu’on m’a laissé vivre avec un cancer pendant autant de temps. Je le dis et je le redirai sûrement, j’ai eu beaucoup de chance que ma couille / nodule se voit et que je trouve ça moche.

J’ai eu de la chance parce que je suis tombée sur quelques médecins compétents. Quelques! On en a parlé avec le Professeur C, parce qu’il voulait connaitre mon parcours. Je lui ai donc parlé de mon premier généraliste qui est resté sur les analyses de sang qui étaient bonnes et qui a laissé couler. Je lui ai parlé du docteur M, l’endocrinologue qui m’a dit que ce n’était pas la thyroïde. Le professeur C m’a dit que dans un premier temps il avait pensé à la même chose mais qu’avec les analyses du nodule, ce n’était pas cohérent! Bref, j’ai eu du cul! Ce qui le laisse sceptique c’est que mes 2 échographies et mon scanner stipulent bien que c’est relié à la thyroïde. Bizarrement, ils ne m’ont jamais fait de ponction.

Dernier point d’où ça vient? Il ne sait pas. C’est peut être un résidu de cellules embryonnaires qui s’est transformé en cancer. La thyroïde est en dessous de la langue quand on est un embryon, puis elle descend. Il y aurait peut être eu des cellules qui seraient restées en dessous de ma mâchoire. Ou un autre truc mais là le nom n’échappe complètement. En même temps ce n’est pas super important. Ça reste des hypothèses. Ce qui est assez « flippant » parce qu’en fait les médecins ont l’air démunis face à certains points qui relèvent de la médecine (Vous voyez mon raisonnement?)

Voilà, j’ai avalé mes 3 cafés. Je vais pouvoir passer des coups de fil maintenant!

Tagué , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , ,

4ème étape: la clinique

Après être passée chez deux généralistes, un endocrinologue et l’ORL, je vais enfin retirer ma couille qui se trouve dans mon cou. Oui ça ressemble à une couille je n’y peux rien!

Je dois rentrer le 26.01 à la clinique donc avant je dois me taper toutes les procédures à la con qui vont avec. Je suis enchantée! J’ai rendez vous le jeudi précédent mon admission à la clinique pour un tête à tête avec l’anesthésiste. Il est en retard. J’ai prévu le coup, j’ai un super magasine de bouffe à lire. Choix qui n’était pas vraiment judicieux puisque je n’avais pas mangé le midi. Blablabla, je dois retirer mon piercing dans la bouche (sous la langue),  je peux laisser ceux que j’ai sur l’oreille gauche qui sont au nombre de 6. C’est cool. Je fais la prise de sang et je réserve ma chambre avec la nana sympa de l’accueil. Chambre individuelle puisque ça ne me revient pas les yeux de la tête avec ma mutuelle. Pas de télé, j’ai mon attirail de geek. Et pas de téléphone parce que je suis une geek, donc, je ne vais nul part sans mon smartphone!

Je rentre un dimanche, ce qui ne m’empêche pas d’aller me remplir le bide chez beau-papa le midi et heureusement parce que la tarte au thon qui est servie dans son jus d’eau salée, c’est pas mon fort! En arrivant je tombe sur une infirmière qui n’est pas spécialement aimable et que j’essaye de dérider par ma sympathie naturelle. Elle fini parce être un peu moins tendue et me demande de  » faire pipi » pour faire des analyses. Ouais, mais je n’ai pas envie de  » faire pipi »! Alors elle va attendre. Elle m’explique aussi qu’après minuit je ne dois plus manger et plus boire et que je ne pourrais plus fumer.

Conne comme je suis, je me suis dit qu’ils fermaient le fumoir à minuit mais que le lendemain, je pourrais fumer avant l’opération.

Je dors… Peu importe où je suis j’arrive à dormir et là à 5h10 une grosse infirmière entre dans ma splendide chambre en criant: « Bonjjjjooooooooouuuuuuuuuurrrrrrrrr! » Je me lève d’un coup. Wouah, mais c’est quoi ça!? Il est 5h et on me réveille en hurlant presque alors qu’il n’était pas nécessaire de me reveiller pour prendre ma tension! Et remarque que ça sent la clope… Et me dit que je ne dois pas fumer. Là je me dis qu’elle se fout de ma gueule, qu’elle fait l’infirmière lourde qui répéte sans cesse que le tabat s’est tabou, on en viendra tous à bout! J’essaye de me rendormir, mais évidemment, je n’y arraive pas. J’enfile mes chaussures, mon manteau et je me casse pour aller fumer!

C’est là qu’une infirmière me choppe et m’engueule. Ahhh,je ne supporte pas qu’on me crie desuus. Je suis adulte, je suis vive d’esprit, j’ai fait des études, je sais écouter… Bref, on ne me crie pas dessus, on m’explique. Raté pour elle, elle gueule et elle gueule.  Je sais crier aussi et je lui montre. Et là, elle m’appelle: « Ma p’tite dame ». Chose à na pas faire, je ne supporte pas cette expression. Mon poing se sert et va taper dans le mur. C’était soit le mur, soit sa tête. Je me casse dans ma chambre et je pète les plombs toute seule.

La clinique et moi, on est pas pote! C’est impossible. J’y reviendrai plus tard, mais la clinique ou les hôpitaux c’est forcément synonyme de mort dans mon esprit. Etre entre 4 mus crasseux (je suis désolée mais mes toilettes sont plus propres que ça!) et dans un lit pourri m’a confronté à la mort de mes parents et à ma propre mort. Bref, j’ai tout simplement pété les plombs. J’ai twitter et facebboké et pesté sur les conasses d’infirmières, j’ai mailé mon homme parce que c’est la personne en sui j’ai le plus confiance et j’ai textoté ma meilleure amie pour qu’elle débarque le soir après son boulot parce que ça n’allait pas! Mon homme bossait jusque 20h, il ne pouvait donc pas venir.

Évidemment, c’est la même conasse d’infirmière qui vient prendre ma tension. Elle a tenté de me dire bonjour, elle s’est pris un vent. Je suis très sympa comme fille, mais là fallait pas me faire chier. A peine eut-elle dit qu’il faille aller prendre ma douche, que j’atais déjà dans la salle de bain enfermée à clef. Elle a continué de parler mais comme j’entends mal et que la porte était fermée, elle a parlé à mon Pc portable! Bref!

Source: nesk.

Les brancardiers sont arrivés après. Eux, ils étaient sympas!  Le plus jeune m’a regardé et m’a demandé si on se connaissait. Sa tête me disait quelque chose mais rien de plus. Bref, on a discuté. J’ai dit que les infirmières étaient des connasses en haut et bizarrement, ils ne m’ont pas contredit. J’arrive au bloc. J’essaye de cacher mes fesses tant bien que mal avec ma blouse bleue (mes fesses sont belles mais je suis pudique). L’anesthésiste me chante une berceuse pour de vrai. Il y a une super ambiance au bloc. L’ORL me demande si c’est toujours là et rigole. C’est le meilleur moment de mon hospitalisation! Et hop le produit est injecté et hop, je pars dans les bras de Morphée!

Je dormais bien quand on m’a réveillé et là j’ai essayé de virer le tube de ma gorge. Réflexe! Ils ont l’habitude, ils m’ont choper les mains… J’ai attendu que le médecin, l’infirmière ou je ne sais qui daigne retirer le tube. La notion du temps, quand on sors du bloc est un epu particulière. Ca a du se passer vite mais sur le coup, ça m’a semblé long!

Je suis remontée dans ma chambre et j’ai demandé: mes lunettes, mon pc et mon téléphone.

Ahhh mon frère, il est unique dans son genre! (heureusement)  Il m’avait envoyé un mail, non pas pour me demander de mes nouvelles mais pour me parler de voiture… Ce qu’il peut être crétin quand il veut! Je l’ai envoyé bouler avec toute la sympathie dont on peut faire preuve, lui et moi.

J’ai dormi une bonne partie de l’après-midi avec en fond sonore un film en français parce que je ne me sentais pas capable d’écouter de l’anglais.  Et quand je commençais à repleurer, y’a ma meilleure amie qui est entrée dans ma chambre! Merci, merci, merci d’être passée!

Elle m’a regardé manger. Elle s’est bien foutue de ma tronche. Je n’aime pas la purée. ALors fallait feinter et entourer la purée avec le jambon. Elle a hallucinée aussi parce que j’avais la forme. C’est bon, j’avais dormi toute l’après-midi!  Et elle a débloqué comme les infirmières quand j’ai dit que j’étais allée aux toilettes toute seule avec ma perf!

Ben oui, j’ai sonné, une aide soignante et arrivée, a appuyé sur le bouton et s’est barrée… Je n’allais pas me faire dessus non plus. Alors, je me suis levée et j’y suis allée!

J’ai eu le droit d’aller fumer une clope et c’est ma copine qui m’a accompagnée! Cool! Bon au milieu de ma clope j’ai demandé une chaise parce que ça tournait mais c’était cool!

La copine partie, je téléphone à mon homme, qui voit que je suis toujours la même puisque j’ai la patate!

Une nouvelle infirmière arrive et elle, elle était super gentille. Pour que je dorme bien, elle m’a scotché mon drain qui avait une tendance à faire n’importe quoi et elle m’a scotché ma perf pour qu’elle soit moins casse pied! On a parlé de grey’s anatomie. Je lui ai même proposé de graver ce que j’avais sur mon disque dur externe si elle avait un CD (seule chose que je n’avais pas)

Le lendemain, cette gentille infirmière a fait en sorte de me réveiller le moins possible à 5h50. Même pendant la nuit, elle a été très discrète. Cool! Le matin, l’ORL est passé quand j’étais en train de déjeuner. Uhmmm, CAFE! Il m’a fait un topo rapide et m’a dit deux choses: La 1ère: qu’il allait mappeler pour me donner les résultats d’analyse. La 2nde: que je pouvais sortir!

Il a fallu que j’attende qu’on m’enlève mon drain pour prendre ma douche. Je n’ai pas eu mal! J’ai pris ma douche, fait mon sac en moins de temps qu’il ne faut pour l’écrire. A 9h30 j’étais dans les couloirs pour choper une infirmière et pour savoir si je pouvais partir. J’ai reussi à partir. J’ai quand même pris le temps de fumer une clope avant et à 10h pétante j’avais fini les paperasseries administratives avec la gentille nanan de l’accueil. Elle m’a même appelé un taxi! A 10h30, j’étais chez moi! C’était cool!

La suite au prochain épisode!

Tagué , , , , , , , , ,